Le sénateur chilien Guido Girardi a joué un rôle central dans l’adoption des neurodroits au Chili. Visionnaire et préoccupé par l'impact éthique des neurotechnologies, il a été l’un des premiers responsables politiques au monde à alerter sur les risques liés à la manipulation de l'activité cérébrale humaine.

En 2021, il a porté un projet de réforme constitutionnelle visant à protéger ce qu'il appelle l’identité mentale et l’intégrité cognitive. Ce projet a abouti à l'ajout d’un article dans la Constitution chilienne, faisant du Chili le premier pays à reconnaître les neurodroits comme droits fondamentaux.

Girardi a également collaboré avec le neuroscientifique Rafael Yuste et d'autres experts internationaux, soulignant la nécessité de réguler les interfaces cerveau-machine, les technologies d’IA appliquées au cerveau, et la lecture des pensées.

Son initiative a ouvert la voie à une législation pionnière sur les droits cognitifs, et a lancé un débat mondial sur la protection de l’esprit humain à l’ère des technologies neuro-digitales.