Le V2K, ou "Voice to Skull" (voix vers le crâne), est une technologie décrite comme étant capable de transmettre des sons, des voix, ou des messages directement dans le crâne d'une personne, sans nécessiter d'appareil auditif conventionnel. Cette technologie est souvent évoquée dans les récits de harcèlement électromagnétique et de contrôle mental, où les individus ciblés rapportent entendre des voix ou des bruits qui ne sont perceptibles que par eux.
La technologie V2K repose sur des principes de modulation des ondes électromagnétiques pour induire des sons dans l'esprit du sujet. Des techniques comme l'effet de l'audition par micro-ondes (ou effet Frey) permettent à des micro-ondes modulées de stimuler les zones auditives du cerveau, créant l'illusion de sons entendus sans source sonore externe. Bien que la recherche scientifique sur cette technologie soit limitée et souvent controversée, certaines études militaires et de sécurité nationale auraient exploré ces capacités, notamment dans le contexte des armes non létales et des applications psychologiques.
Les victimes de V2K rapportent des expériences de voix incessantes, de commentaires déplaisants ou menaçants, et de bruits perturbateurs qui interfèrent avec leur vie quotidienne et leur bien-être mental. Ces phénomènes sont souvent décrits comme des formes de torture psychologique, rendant difficile la concentration, le sommeil, et les interactions sociales. Les individus ciblés par cette technologie se regroupent souvent en communautés pour partager leurs expériences et chercher du soutien, bien que le V2K reste largement méconnu et controversé dans le domaine public et scientifique.
Le débat autour du V2K met en lumière les préoccupations sur les abus potentiels des technologies de contrôle et de surveillance mentale, soulevant des questions éthiques sur la confidentialité, la santé mentale, et les droits humains. Malgré le manque de preuves scientifiques établies sur l'utilisation à grande échelle de ces technologies, les témoignages des victimes continuent d'alimenter la discussion sur les limites éthiques de l'intervention neurologique et sur la nécessité de protections légales contre de telles pratiques.