Contrôle mental et psychiatrie

Par admin, 8 février, 2025

Lorsqu’on parle de harcèlement électromagnétique, de contrôle mental, forcemment la psychiatrie n’est pas loin. Comment expliquer un fléau qui ne se voit pas ? 

La psychiatrie officielle réfute l’existence d’ondes ciblées qui induirait des voix dans la tête comme le v2k, les documents techniques s'accumulent sur la faisabilité de ces actes de malveillance et pourtant la psychiatrie dite “moderne” préfère diagnostiquer une schizophrénie paranoïde (hallucinations auditives, délire de persécution), troubles dissociatifs, ou psychoses induites par des drogues ou des traumatismes.

Dans ce contexte, elle considère que le V2K est une explication non fondée scientifiquement, attribuant les voix à des troubles neurologiques ou à des biais cognitifs. Si vous êtes ciblés par le voice to Skull, et prétendez que le voisinage immédiat a fomenté un stratagème contre vous, il y a de fortes chances (malchances) d’avoir des ennuis avec la Justice et les services médicaux. Nombre d’individus ciblés ont eu le droit à un séjour en psychiatrie après avoir porté plainte contre leurs bourreaux. 

Dans la plupart des cas, ce harcèlement à distance perdure après un internement, les camisoles chimiques n'atténuent en rien ces phénomènes, puisque le cerveau n’est que le récepteur des signaux envoyés à distance. Seul un état commateux, au ralenti proche du vide pourrait amener à stopper cette torture. 

La médecine psychiatrique 

Introduction

La psychiatrie, branche de la médecine consacrée au diagnostic, au traitement et à la prévention des troubles mentaux, a traversé de nombreux âges. Entre tentatives de compréhension de l'esprit humain, méthodes thérapeutiques souvent radicales et dérives abusives, elle reflète une lutte constante entre science, pouvoir et morale.

I. Les origines de la psychiatrie

1. L’Antiquité (≈ 400 av. J.-C. à 476 ap. J.-C.)

Les troubles mentaux ont d'abord été interprétés sous un angle religieux ou mystique. On croyait souvent que la folie était le résultat de possessions démoniaques ou de déséquilibres des humeurs.

  • Grèce antique : Hippocrate (≈ 460-370 av. J.-C.) propose une approche naturaliste, attribuant les maladies mentales à un déséquilibre des quatre humeurs (sang, bile noire, bile jaune et phlegme).
  • Platon et Aristote abordent aussi des notions de "catharsis" (purification mentale) et de l’importance de l'environnement dans le comportement humain.

2. Le Moyen Âge (476 à 1500)

Le Moyen Âge voit un retour aux explications mystiques et religieuses. Les troubles mentaux sont souvent associés au péché, à la possession démoniaque ou à la sorcellerie.

  • Les traitements incluaient la prière, l'exorcisme et des actes de pénitence.
  • Les individus considérés comme « fous » étaient parfois enfermés dans des monastères ou laissés à l’abandon.

Exemple marquant : Les procès en sorcellerie et la persécution des « possédés ».

II. Naissance de la psychiatrie moderne

1. Les Lumières et l’essor de la raison (XVIIIe siècle)

Les philosophes des Lumières rejettent progressivement les explications mystiques au profit de la science et de la raison.

  • Philippe Pinel (1745-1826), médecin français, introduit une réforme majeure dans le traitement des aliénés en libérant les patients de leurs chaînes à l'Hôpital Bicêtre de Paris.
  • La psychiatrie commence à se structurer en discipline médicale distincte.

2. Les asiles et la médicalisation (XIXe siècle)

Les États créent des institutions spécialisées pour accueillir les malades mentaux.

  • Jean-Étienne Esquirol perfectionne le modèle des asiles.
  • Thérapies employées : isolement, saignées, hydrothérapie, usage de camisoles de force et d’électrochocs.

Cependant, les asiles deviennent rapidement des lieux de contrôle social et d'abus de pouvoir. Des patients sont internés sans raison médicale valide, souvent à la demande de leur famille ou par décision politique.

III. Les thérapies psychiatriques au XXe siècle

Le XXe siècle est marqué par des avancées majeures mais aussi par des méthodes expérimentales controversées.

1. Les traitements de choc

  • Electroconvulsivothérapie (ECT) : utilisée pour traiter des dépressions sévères, elle provoquait des convulsions électriques. Bien que controversée, elle est encore pratiquée aujourd'hui de façon dite "encadrée" c'est à dire sous anesthésie. Cela restedes électrochocs... 
  • Lobotomie : popularisée par le neurologue américain Walter Freeman dans les années 1930. Cette procédure, consistant à sectionner les connexions du lobe frontal, provoquait souvent des effets irréversibles (perte de personnalité, incapacités cognitives).

2. La psychiatrie biologique

  • Découverte des neuroleptiques (années 1950), tels que la chlorpromazine, qui permettent de réduire les hallucinations et les délires chez les patients schizophrènes.
  • Introduction des antidépresseurs et des anxiolytiques.

IV. Les dérives et abus psychiatriques

La psychiatrie a également servi d’outil de contrôle social et politique dans plusieurs contextes.

1. Le contrôle politique

  • Union Soviétique : les opposants politiques étaient fréquemment diagnostiqués de "schizophrénie politique" et internés de force.
  • Aux États-Unis, le programme MK-Ultra de la CIA (1950-1973) utilise la psychiatrie comme moyen de manipulation mentale, expérimentant le contrôle du comportement à l’aide de drogues (comme le LSD), de privation sensorielle et d’hypnose.

2. Les abus sur les enfants et personnes vulnérables

  • Institutions psychiatriques où des enfants orphelins ou « difficiles » étaient internés de force et maltraités.
  • Affaire des expériences sur les enfants à l’Orphelinat de Duplessis au Québec, où des milliers d'enfants furent abusivement diagnostiqués comme malades mentaux.

3. Les abus médicamenteux

  • L'industrie pharmaceutique exerce une forte influence sur la psychiatrie, conduisant à une médicalisation excessive de troubles parfois mineurs.
  • Prescription abusive de psychotropes, notamment aux enfants atteints de troubles du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH).

V. Les nouvelles approches thérapeutiques

1. Les psychothérapies

  • Psychanalyse : développée par Sigmund Freud, elle repose sur l’exploration de l’inconscient.
  • Thérapies cognitivo-comportementales (TCC) : basées sur la modification des pensées et des comportements dysfonctionnels.
  • EMDR (désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires) : traitement des traumatismes.

2. Les approches alternatives

  • Méditation et pleine conscience.
  • Hypnose médicale.
  • Thérapies basées sur l’art ou la nature.

VI. L'éthique et la psychiatrie contemporaine

Aujourd'hui, la psychiatrie est régie par des principes éthiques stricts, mais des controverses persistent.

  • Droits des patients : consentement éclairé, respect de la dignité et accès à des soins adaptés.
  • Psychiatrie coercitive : l’hospitalisation sous contrainte reste une question délicate.
  • Stigmatisation : malgré les progrès, les troubles mentaux restent souvent stigmatisés.

VII. Intervenants majeurs

  1. Philippe Pinel : père de la psychiatrie moderne.
  2. Sigmund Freud : créateur de la psychanalyse.
  3. Carl Gustav Jung : fondateur de la psychologie analytique.
  4. Jean-Étienne Esquirol : pionnier des asiles.
  5. Walter Freeman : promoteur controversé de la lobotomie.

VIII. Sources et références

  • Livres :
    • "Histoire de la folie à l'âge classique" – Michel Foucault.
    • "The Body Keeps the Score" – Bessel van der Kolk.
  • Interviews et témoignages :
    • Témoignages d’anciens patients soviétiques.
    • Survivants des expérimentations MK-Ultra.
  • Articles :
    • Publications scientifiques sur les neuroleptiques et les électrochocs.
    • Articles sur les scandales des orphelinats psychiatriques au Québec.

L'histoire de la psychiatrie est marquée par un équilibre instable entre progrès scientifique et abus de pouvoir. Des pratiques autrefois considérées comme révolutionnaires sont aujourd'hui vues comme barbares. La psychiatrie contemporaine pratique toujours les électrochocs  (Electroconvulsivothérapie) avec de graves effets indésirables après traitement : perte de mémoire permanente, destructions de neurones, voire la mort du malade dans certains cas.