La pollution sonore a des impacts profonds sur la santé humaine. Elle résulte de vibrations qui se propagent sous forme d'ondes sonores, perceptibles par nos oreilles et traduites par le cerveau en sons. Cependant, l'exposition répétée ou excessive à des bruits forts peut endommager les membranes auditives et perturber la santé globale.
L'épidémiologiste Erica Walker souligne que des bruits excessifs peuvent endommager l'ouïe, perturber le sommeil et déclencher une réponse de stress similaire à celle de la réaction « combat-fuite ». Cette réponse, activée de façon chronique, peut entraîner des problèmes cardiovasculaires, comme l'hypertension et l'infarctus, ainsi que des troubles du sommeil. En Europe, la pollution sonore est responsable de milliers de nouveaux cas de cardiopathie et perturbe le sommeil de millions de personnes chaque année.
Même des sons relativement faibles (30-40 dB) peuvent altérer le sommeil, tandis que des volumes supérieurs à 40-50 dB ont des effets plus prononcés sur la santé, augmentant le risque de maladies et de troubles cognitifs. L'expérience du bruit est subjective, variant selon les antécédents et la culture, et peut être ressentie différemment en milieu rural ou urbain.
Pour se protéger, l'utilisation de bouchons d'oreilles ou de casques à réduction de bruit est recommandée. Cependant, une exposition prolongée à des niveaux sonores élevés via des écouteurs peut aussi causer des lésions, notamment chez les jeunes, où les cas d'acouphènes se multiplient. L'OMS alerte sur le risque de perte auditive chez plus d'un milliard de jeunes en raison de l'exposition au bruit.
Les solutions incluent l'utilisation de bruit blanc pour le sommeil, l'installation de matériaux absorbants dans la chambre et, idéalement, des changements dans l'aménagement urbain pour réduire la pollution sonore à sa source.
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