Preuves de la favorisation du cancer du sein (Études sur la mélatonine chez les cellules et les animaux) (2012)

Par admin, 3 octobre, 2024

CL Sage, MA, Sage Associates, Santa Barbara, CA, USA

Préparé pour le BioInitiative Working Group, Juillet 2007

Table des matières

  • I. Introduction
  • II. Mélatonine et ELF-EMF
  • III. Tamoxifène et ELF-EMF
  • IV. Études animales et ELF-EMF
  • V. Études épidémiologiques sur le cancer du sein et ELF-EMF
  • VI. Études sur le cancer du sein masculin
  • VII. Conclusions

Introduction

Le sujet du cancer du sein et des études sur la mélatonine a une longue et riche histoire, remplie de réputations scientifiques détruites et d'accusations mettant fin aux carrières de scientifiques qui ont contribué à des travaux scientifiques remarquables, mais extrêmement gênants pour les agences gouvernementales et les intérêts militaires et industriels (Liburdy). Les références sont fournies dans chaque section ci-dessous pour faciliter la localisation des références pertinentes.

II. Mélatonine et ELF-EMF

Les preuves qui soutiennent un mécanisme possible entre les champs électromagnétiques de fréquence extrêmement basse (ELF-EMF) et le cancer du sein sont la découverte constante (dans cinq laboratoires distincts) que les niveaux environnementaux d'ELF-EMF peuvent agir au niveau cellulaire pour favoriser la prolifération des cellules cancéreuses du sein en bloquant l'action oncostatique naturelle de la mélatonine dans les cellules MCF-7 (Liburdy, 1993 ; Luben et al, 1996 ; Morris et al, 1998 ; Blackman et al, 2001 ; Ishido, et al, 2001). Les niveaux d'ELF-EMF compris entre 0,6 et 1,2 µT ont montré un blocage constant des effets protecteurs de la mélatonine.

La série d'articles rapportant une prolifération accrue des cellules cancéreuses du sein lorsque les ELF-EMF à des niveaux environnementaux affectent négativement les actions oncostatiques de la mélatonine dans les cellules MCF-7 devrait justifier de nouvelles directives d'exposition publique ou des limites cibles de planification pour le public, ainsi que pour divers segments de la population susceptibles.

III. Tamoxifène et ELF-EMF

Girgert et al (2005) ont rapporté que "l'activité anti-estrogénique du tamoxifène est réduite dans deux sous-clones de cellules MCF-7 sous l'influence des ELF/EMF à des degrés différents. Les courbes de dose-réponse de l'effet inhibiteur de croissance du tamoxifène sont déplacées vers des concentrations plus élevées, entraînant une inhibition réduite de la croissance à une concentration donnée. Nos observations confirment les résultats d'un rapport précédent décrivant un effet inhibiteur réduit du tamoxifène à 1—7 M passant de 40 % à seulement 17 % en raison d'une exposition à un ELF-EMF de 1,2 µT" (Harland et al, 1997).

De plus, Girgert et al concluent que "d'un point de vue médical, il est inquiétant que l'induction maximale de prolifération cellulaire par le tamoxifène à une intensité de champ de 1,2 µT soit observée à une concentration de 10-6 M. C'est exactement la concentration sérique atteinte chez les patients atteints de cancer du sein sous thérapie orale standard" (De Cupis et al, 1997).

IV. Études animales et ELF-EMF

De nombreuses études animales, comme celles de Anderson et al (1999), Beniashvili et al (1991) et Loscher et al (1993), ont montré une augmentation des tumeurs mammaires chez les rats exposés à des ELF-EMF, suggérant un effet potentiel de ces champs sur la promotion du cancer du sein.

V. Études épidémiologiques sur le cancer du sein et ELF-EMF

Les études épidémiologiques sur le cancer du sein chez les femmes et les hommes exposés à des ELF-EMF résidentiels ou professionnels ont rapporté une augmentation du risque de cancer du sein. Ces études incluent les travaux de Milham (2006), Cantor (1995) et Demers (1991).

VI. Études sur le cancer du sein masculin

Bien que le cancer du sein masculin soit plus rare, des études, comme celles de Demers et al (1991) et Feychting et al (1998), ont montré une association entre l'exposition aux ELF-EMF et l'augmentation du risque de cancer du sein chez les hommes.

VII. Conclusions

Les preuves scientifiques disponibles fournissent des indications solides d'une association entre les champs électromagnétiques de basse fréquence (ELF-EMF) et le cancer du sein. Les ELF aux niveaux environnementaux affectent négativement les effets protecteurs de la mélatonine et du tamoxifène sur les cellules cancéreuses du sein humain.

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Bioinitiative (19.76 Mo)
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