Ce document de 1993 qui suit, a été déclassifié par la CIA, la source est une revue qui indiquait qu'un accord serait nécessaire entre les USA et la Russie pour protéger les techniques de contrôle mental. Faute de constater par volonté ou par négligence, il n'en est rien.
Type de document : CREST
Collection : STARGATE
Numéro de document (FOIA) / ESDN (CREST) : CIA-RDP96-00792R000500610007-9
Décision de publication : RIFPUB
Classification originale : K
Nombre de pages du document : 1
Date de création du document : 4 novembre 2016
Date de publication : 3 novembre 1998
Numéro de séquence : 7
Numéro de dossier :
Date de publication : 17 janvier 1993
Type de contenu : NSPR
Fichier :
- PDF : CIA-RDP96-00792R000500610007-9.pdf, 140.41 KB
Corps du texte :
Approuvé pour publication le 11 août 2000 : CIA-RDP96-00792R000500610007-9
DEFENSE NEWS, 17 janvier 1993
Les États-Unis et la Russie espèrent protéger les techniques de contrôle mental
Dans un rapport présenté par George Kotov, ancien général du KGB occupant désormais un poste élevé au sein d'un ministère gouvernemental, une liste de logiciels et de matériels liés à leur programme de psycho-correction est évoquée, avec un coût estimé à seulement 80 000 $. Le rapport stipule :
Il est désormais possible de sonder et de lire les contenus psychiques des êtres humains, malgré leur volonté et leur conscience, grâce à des moyens techniques. Ces résultats pourraient échapper à tout contrôle et être utilisés à des fins inhumaines de manipulation psychique.
Les auteurs russes soulignent que « l'opinion mondiale n'est pas prête à traiter correctement les problèmes découlant de la possibilité d'un accès direct à l'esprit humain. » Ils proposent la création d'un centre bilatéral pour les psychotechnologies afin que les autorités américaines et russes puissent surveiller et restreindre ces capacités émergentes.
Janet Morris, du Global Strategy Council, un groupe de réflexion basé à Washington, a servi de liaison clé entre les responsables russes et américains. Elle a déclaré avoir informé des responsables américains du renseignement et de l'armée à propos des capacités russes, notamment des dispositifs portatifs pouvant être utilisés pour des opérations spéciales, le contrôle des foules et des actions antipersonnel.
Par ailleurs, des recherches connexes sont menées à l'Institut Andreev de Moscou. Les responsables militaires américains ont exprimé un intérêt croissant pour ces capacités. Cependant, des experts académiques et industriels restent prudents quant à leur potentiel d'utilisation sur le champ de bataille.