L'histoire est située en 1973, dans le village français de Montfleur, un endroit où le temps semblait suspendu. Ce village pittoresque, avec ses ruelles pavées et ses maisons aux volets colorés, abritait Jacques, le boulanger. Reconnu pour la qualité exceptionnelle de ses pains et viennoiseries, Jacques était une figure discrète, travaillant avec minutie dans sa boulangerie héritée de plusieurs générations.
C'est cette année-là que des récits troublants commencèrent à circuler parmi les habitants. Plusieurs villageois rapportèrent des rêves étrangement vifs après avoir mangé le pain de Jacques : des visions de symboles cryptiques, des scènes surréalistes et des sensations de flottement. Rapidement, ces témoignages dépassèrent le stade de l'anecdote, prenant des allures de phénomène collectif.
C’est alors qu’une rumeur particulière prit forme. Inspirée par des découvertes récentes et des histoires sur le programme MK-Ultra, un projet réel et controversé mené par le gouvernement américain dans les années 1950 et 1960, des voix s'élevèrent pour suggérer que Jacques pourrait être un acteur involontaire de ce type d'expérimentation. La théorie voulait que le boulanger ou sa famille aient été exposés à ces pratiques secrètes, utilisant des substances et des techniques pour explorer les limites de la conscience humaine. La question restait ouverte : Jacques, conscient ou non, aurait-il pu intégrer des éléments dans son pain qui influençaient l’esprit ?
Jacques gardait le silence, poursuivant son rituel quotidien de pétrissage et de cuisson, comme si de telles discussions n’avaient jamais effleuré ses oreilles. Lorsqu’il parlait de ses recettes, il évoquait seulement des souvenirs d'enfance, de son grand-père voyageur qui ramenait des ingrédients rares et des méthodes mystérieuses de préparation. Rien de plus.
Les rêves continuèrent, alimentant les spéculations. Certains pensaient que Montfleur abritait un secret bien plus profond qu’un simple artisan boulanger, et que les réponses résidaient quelque part entre la farine et la mémoire collective du village.
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