Une proposition de loi présentée à la Douma le 20 décembre 2000, visant à interdire en Russie l'utilisation et la circulation de dispositifs capables de causer des dommages via des radiations électromagnétiques, infrasoniques et ultrasoniques.
Cette proposition, défendue par Vladimir Lopatin, expert militaire et député, évoquait des recherches globales sur les technologies psychotroniques, qui permettent d'influencer à distance et secrètement le psychisme et la physiologie humaine.
Depuis les années 70, des recherches sur ces technologies se sont intensifiées dans plusieurs pays, notamment aux États-Unis, où des rapports ont souligné leur potentiel militaire. Ces dispositifs peuvent affecter les capacités mentales, provoquer des symptômes physiques, ou induire des comportements de dépendance, avec des effets potentiellement graves sur la santé humaine. La législation proposée en Russie visait à protéger les citoyens contre ces influences destructrices et subliminales, tout en soulignant la nécessité d'une régulation nationale et internationale pour garantir la sécurité psychique et psychologique. Lors des débats, bien que certaines parties techniques aient été retirées sous la pression de lobbies.
D'après l'association de défense des victimes de harcèlement électromagnétique dans laquelle je suis membre, cette loi a été rejetée. Une autre a été retenue en 2001 (Loi fédérale de la Fédération de Russie du 26 juillet 2001 N 103-FZ) qui définit les armes à énergie dirigée et les interdit si les normes internationales ne sont pas respectées.
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